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De l’automatisme au développement : le parcours de Maxime Dewez, développeur FullStack

De la découverte du HTML/CSS à une carrière en tant que développeur Full Stack, retour sur le parcours atypique d’un passionné de code. Entre reconversion, défis techniques et rêves d’avenir, plongez dans l’univers d’un expert qui construit des solutions comme on assemble des LEGO.

Maxime Dewez, développeur Fullstack, SFEIR Lille

Une vocation née d’un déclic

Le développement web est souvent perçu comme un domaine réservé aux passionnés de technologie ou aux férus de mathématiques. Pourtant, pour beaucoup, cette vocation naît d’un simple déclic, d’une rencontre ou d’un projet anodin. C’est précisément ce qui est arrivé à Maxime Dewez, développeur FullStack, dont le parcours illustre la diversité des chemins menant à l’IT. De ses débuts dans une licence professionnelle en automatisme à la création de solutions complexes en Angular et Java, son histoire est celle d’une passion découverte tardivement, mais embrassée avec enthousiasme.

Le déclic : quand le HTML/CSS ouvre la porte d’un nouvel univers

C’est en 2017, lors de sa licence professionnelle ASTRÉ (Automatisme, Supervision, Traçabilité, Réseaux), que Maxime Dewez a découvert le développement web. Parmi les cours techniques, un module de HTML/CSS a marqué un tournant décisif. « On devait créer une page d’un article sur un sujet au choix. J’ai tout de suite accroché », se souvient-il. Ce projet, pourtant simple en apparence, a éveillé une curiosité insatiable pour le code.

Le soir, au lieu de réviser les matières principales de son cursus, Maxime passait des heures à coder. Ce premier contact avec la création web a été déterminant. À la fin de son diplôme, une opportunité de reconversion avec CGI et leur formation "U'dev" s’est présentée. « Je n’ai pas réfléchi, j’ai foncé ! », raconte-t-il. Cette décision allait changer le cours de sa carrière.

Développeur FullStack : le couteau suisse du développement

Être développeur FullStack, c’est être capable de travailler aussi bien sur le front-end que sur le back-end. Une polyvalence qui séduit Maxime :

« J’aime comprendre chaque partie pour mieux les mettre en application ensemble. »

Pour lui, le métier est comparable à un couteau suisse : une boîte à outils qui permet de s’adapter à toutes les situations.

Mais ce qui le passionne le plus, c’est la créativité qu’offre le code.

« Ce qui est incroyable, c’est tout ce qu’on peut créer à partir de simples lignes de code. »

Chaque projet est une immersion dans un nouvel univers, qu’il s’agisse de navigation fluviale, de gestion domaniale ou même de menuiserie. Cette diversité des domaines abordés est l’une des grandes richesses du métier.

Un défi technique marquant : le formulaire dynamique

Parmi les projets qui ont jalonné sa carrière, un module de formulaire dynamique développé en Angular et Java reste particulièrement marquant.

« Techniquement, c’était un gros challenge », confie Maxime.

L’objectif était de créer un formulaire flexible et réactif, capable de s’adapter aux besoins de l’utilisateur.

Les contraintes étaient nombreuses : gestion de l’affichage, reset, pré-sélection, pré-remplissage, désactivation, validation des champs côté client et serveur, tout en respectant le design system du client.

« C’était un vrai casse-tête, mais tellement satisfaisant à développer ! »

Ce projet illustre bien la complexité et la richesse des missions d’un développeur FullStack.

Une reconversion riche en enseignements

Avant de trouver sa voie dans le développement, Maxime a connu un parcours atypique. Après un BTS, il avait postulé pour intégrer une licence professionnelle, mais un problème administratif l’a empêché de commencer la formation. Pendant deux ans, il a enchaîné divers emplois : préparateur de commandes, mise en rayon, inventaires, travail à la chaîne, maintenance de micro-stations et stations d’épuration.

Ces expériences, bien que sans lien direct avec l’IT, lui ont permis de découvrir une grande variété de métiers et d’acquérir une vision large du monde du travail.

« Ce parcours pas prévu, mais riche et varié, m’a finalement conduit à ma vraie passion : le développement. »

Une passion expliquée aux plus jeunes : les LEGO du code

Si expliquer son métier à un adulte peut être complexe, le rendre accessible à un enfant de 6 ans est un véritable défi. Pour y parvenir, Maxime utilise une métaphore simple mais efficace : les LEGO.

« Je mets en place les maisons (pages du site, API), les petites voitures (animations, boutons) et les routes (ce qui relie les éléments). Et puis il y a les feux de circulation, censés éviter les accidents (les tests, CI/CD). »

Cette analogie illustre bien la logique et la créativité nécessaires au développement. Mais il ajoute avec humour :

« Tester, c’est douter, donc parfois on roule à fond et on verra bien ! »

Une phrase qui, bien sûr, ne reflète pas la rigueur indispensable au métier.

L’importance de la bienveillance dans l’IT

Un moment marquant de son parcours chez SFEIR illustre bien l’importance de la bienveillance dans le milieu professionnel. Lors d’un entretien de préparation pour une mission, son interlocuteur, Alexandre Linais, a pris le temps de discuter d’autre chose avant de rentrer dans le vif du sujet.

« On a fini par parler de nos chats et se montrer des photos ! »
Chat de Maxime

Cet échange informel a permis de détendre l’atmosphère et de créer un climat de confiance.

Pour Maxime, cet épisode reflète parfaitement l’état d’esprit chez SFEIR : écoute, bienveillance et un environnement où chacun peut être soi-même.

Conclusion : une carrière en constante évolution

Le parcours de Maxime Dewez est une preuve que la passion peut naître à tout moment et qu’il n’est jamais trop tard pour se reconvertir. De ses débuts en automatisme à ses projets ambitieux en Angular et Java, il a su transformer chaque défi en opportunité d’apprentissage.

Son histoire rappelle également que le développement, au-delà de la technique, est une aventure humaine. Chaque projet est une collaboration, chaque ligne de code une brique dans un édifice plus grand. Et comme il le dit si bien, « tester, c’est douter, mais coder, c’est créer. » Une philosophie qui résume parfaitement l’essence de son métier.

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