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Manus : l’IA chinoise autonome qui défie la Silicon Valley !

Manus, le nouvel agent IA chinois, affole la tech. Présenté comme le premier vrai agent autonome, il promet de surpasser ChatGPT et Gemini. Accès ultra-restreint, performances stupéfiantes, architecture novatrice : marque-t-il un tournant décisif dans la course mondiale à l’IA ?

Après DeepSeek, place à Manus, l'agent IA généraliste chinois qui affole la communauté de la tech !

Manus : plus qu'un assistant, une IA autonome

En quelques jours, cet agent d’IA développé par la start-up chinoise Butterfly Effect a enflammé la tech mondiale. Contrairement aux IA génératives classiques, Manus ne se contente pas d’assister, il agit.

Capable d’analyser les marchés boursiers, de comparer des fournisseurs ou d’automatiser des tâches complexes, il promet une approche inédite.


« Ce n’est plus une IA qui assiste, c’est une IA qui agit ! », s’enthousiasme la presse asiatique.

Xiao Hong, l’architecte de Manus

Derrière Manus, un nom : Xiao Hong. Diplômé de l’université des sciences et technologies de Huazhong à Wuhan, il fait ses armes en développant des services pour WeChat, la super-app de Tencent, dont il aurait gardé le soutien.

En 2022, il fonde Butterfly Effect et lance rapidement Monica, un assistant IA pour navigateurs web.
Début 2024, ByteDance (TikTok) tente de racheter sa start-up pour 30 millions de dollars. Il refuse, préférant garder son indépendance.

Aujourd’hui, Butterfly Effect est valorisée à près de 100 millions de dollars, selon la presse chinoise.

Manus : un véritable agent IA autonome ?

Contrairement aux assistants actuels, Manus comprend, planifie et exécute des tâches de manière autonome. Son architecture multi-agents décompose un problème en sous-tâches, les attribuant à des modules spécialisés pour une efficacité optimale.

Ses performances impressionnent. Il s’est illustré sur GAIA, un benchmark développé par Meta AI et Hugging Face, mesurant raisonnement, usage d’outils et automatisation.

« C’est le premier agent IA qui semble vraiment comprendre ce qu’il fait », s’étonnent des insiders de la Silicon Valley.

Une révolution… mais à quel prix ?

Si Manus fascine, l’éthique reste un point sensible. Clement Delangue, CEO de Hugging Face, alerte :

« Le problème n’est peut-être plus la capacité, mais l’alignement. »

En clair, la technologie est prête, mais comment s’assurer qu’un agent autonome agit en accord avec les intentions humaines ?

Un accès ultra-restreint et une ruée vers Manus

Comme toute innovation tech de rupture, Manus attise la convoitise. Les codes d’invitation sont rares et pris d’assaut.

Zhang Tao, partenaire produit chez Manus AI, justifie cette restriction par des capacités serveurs limitées.
Mais pour certains, il s’agit d’un coup marketing savamment orchestré pour renforcer l’exclusivité du projet.

Manus, simple buzz ou bascule historique ?

L’enthousiasme est total, mais Manus est-il une révolution ou une simple optimisation des modèles existants ? Les experts et investisseurs y voient bien plus qu’une amélioration incrémentale : un véritable agent autonome.

Si cela se confirme, la Chine ne se contente plus de suivre, elle s’impose comme un acteur central de l’IA mondiale.

La domination américaine vacille.

To be continued...

Sources : Les Échos - Mozza Bytes

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