Il y a des claviers "AZERTY", il y a des claviers "QWERTY", il y a même des claviers "QWERTZ"... Mais pourquoi les lettres ne sont-elles pas dans l'ordre alphabétique ? Pourquoi un tel mélange ? Essayons ensemble d'en connaître les raisons !
Les machines à écrire
Eh oui, les claviers ne sont pas nouveaux ! Les machines à écrire disposaient en effet de claviers. La première étant conçue en 1870 par Rasmus Malling Hansen.
Ces claviers sont purement mécaniques : lorsqu'on appuie sur une touche, un marteau vient frapper le papier afin d'imprimer la lettre dessus. Problème : si on actionne deux marteaux "en même temps", ou si on n'attend pas l'impression de la lettre avant d'actionner une nouvelle touche, les marteaux s'entrechoquent et se bloquent. Il faut donc trouver un moyen pour que les personnes utilisant la machine ralentissent.
La solution retenue est de mélanger les touches.
Malgré qu'ils ne soient plus d'actualité, ces mélanges perdurent encore aujourd'hui. Les claviers QWERTY deviennent le standard, mais d'autres claviers voient le jour tels que AZERTY ou QWERTZ.
La position des mains
Finalement, le fait de mélanger les touches afin de ralentir la frappe n'est pas si efficace, voire inefficace !
Cette image nous montre que les mains peuvent être placées sur le clavier de manière à optimiser la rapidité de frappe. Le E, par exemple, qui est très présent dans notre langue, est très accessible : le majeur y accède sans effort.
Quelques claviers qui ont vu le jour
Afin d'optimiser un peu plus le temps de frappe, ainsi que le confort, quelques claviers ont vu le jour. Il reste cependant très difficile de s'habituer à un nouveau clavier lorsqu'on a passé toute sa vie à taper sur un type de clavier.
Voici quelques exemples en image !
Pour les malvoyants, certains claviers permettent une meilleure accessibilité : des touches grosses, au fort contraste, parfois même rétro-éclairées et avec du braille.