Aller au contenu

Recruteur tech et pourquoi pas ?

Les recruteurs tech, souvent stéréotypés comme accros à LinkedIn, jouent un rôle crucial bien au-delà de cette plateforme. Je vous emmène au coeur de mon quotidien afin que vous puissiez vous en rendre compte !

Axolotl qui source des dev' - prompt DALL-E : un axolotl bleu mignon en costume cravate qui travaille sur un ordinateur, style manga.

Quand j’ai sauté le pas il y a deux ans en quittant mon premier CDI, je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais. Pour moi, un développeur était quelqu’un qui créait des sites web de A à Z. J’avais une vision généraliste du monde du recrutement car je n’avais jamais recruté de développeurs.

Plutôt "geek" de nature, j’avais envie d’orienter ma carrière dans la tech mais je ne savais pas trop quand ni comment commencer dans ce secteur. Au final, avec deux ans de recul, on peut tirer son épingle du jeu assez rapidement dans ce milieu. Si je devais tout reprendre de zéro, voilà comment je ferais étape par étape :

  • Compréhension des différences entre backend, frontend et fullstack
  • Analyse des technologies et frameworks les plus utilisés sur le marché local
  • Travailler en binôme avec un développeur pour comprendre les meilleurs et les pires messages d’approche qu’il a reçus

Comme vous le voyez, il y a beaucoup de technologies et donc parler d’un développeur au sens large du terme ne signifie pas grand-chose.

Pour illustrer mon propos, on pourrait dire que tous les développeurs sont des musiciens. Parmi ces musiciens, on trouve différentes catégories : des guitaristes (Java/Spring), des pianistes (Java/ReactJS), des saxophonistes (Java/VueJS) ou encore des contrebassistes (Java/Angular) par exemple. Et encore, mon propos représente uniquement les développeurs sous la stack Java.

Mise en pratique

Une fois que vous avez ces bases, il faut les mettre en pratique en chassant durant six mois des profils similaires sans trop vous éparpiller. Si tout se passe bien, vous devriez connaître votre marché local sur le bout des doigts. Grâce à cette chasse « découverte » de six mois, vous devriez avoir un pattern de message qui convertit ; c’est-à-dire que même les développeurs les plus sollicités vous répondront (positivement ou négativement, mais à minima vous aurez une réponse).

Travaillez et retravaillez vos textes. Pour rappel, une offre d’emploi ou une proposition d’entretien doit contenir trois éléments essentiels :

  • la mission,
  • les technos,
  • une fourchette salariale.

Avec le temps et au fil des entretiens, vous comprendrez mieux les subtilités entre les différentes technologies et les différents postes : développeur, consultant ou tech lead par exemple.

Récolter les fruits de votre travail

Entre six et douze mois, vous devriez récolter les fruits de votre labeur : les développeurs reviennent vers vous d’eux-mêmes, ils parlent de vous à leur entourage, vos recrutements sont plus réguliers et moins ponctuels.

Traitez vos candidats comme vous aimeriez être traité

Enfin, un point très important que beaucoup omettent : traitez vos candidats comme vous aimeriez être traité. Pour moi, cela tient en trois concepts : réactivité, pas de langue de bois sur la mission (si elle est compliquée avec des technologies peu attrayantes, dites-le d’entrée de jeu) et parlez salaire dès le début, pas en fin de processus.

Conclusion

Devenir recruteur tech peut sembler intimidant au début, mais avec une approche structurée et beaucoup de persévérance, il est possible de s’imposer dans ce domaine. Bonne chance à tous ceux qui souhaitent se lancer dans cette aventure passionnante !

Dernier