Une 6ème édition éco-responsable et accessible
Depuis quelques années, le DevFest de Lille a décidé de vivre avec son temps et de devenir un ambassadeur en termes d'accessibilité et de responsabilité environnementale. C'est une démarche que l'on ressent dès les premières minutes passées sur l'événement et tout au long de la journée.
Pas de sac de goodies à l'entrée, pas de tee-shirt de l'événement, pas de prospectus avec le planning ou des publicités pour les sponsors. Un positionnement fort de la part de l'organisation, qui assume ses choix et reste cohérent dans toute l'organisation, jusque dans son choix de petits mets 100% végans.
Billets diversité, repas zéro déchet et végétarien, consigne pour les boissons... La liste est longue, mais je ne peux que féliciter l'organisation pour cette démarche. J'ai encore plus envie de participer et de soutenir cet événement singulier de la tech lilloise.
Espace partenaire
Cette année, l'espace partenaire a pris du volume. Le changement pour Lille Grand Palais Vs Kinepolis a clairement permis de libérer de l'espace. Sur les deux précédentes éditions, la place venait clairement à manquer et il fallait parfois jouer des coudes aux heures de pointe, notamment pendant le repas du midi. Cette année, ce n'est plus le cas et cette nouvelle superficie permet de profiter pleinement des stands et des repas sans se marcher dessus.
Pour cette édition, on retrouve de nombreux stands des partenaires habituels, mais également quelques nouveaux. Chez Sfeir, afin de respecter cette belle charte éco-responsable, le stand était encore aux couleurs de 20.000 lieues sous les mers, avec différentes animations autour de notre mascotte favorite, et le traditionnel jeu du sac surprise, cette fois en variante "Combien de peluches dans le sac ?" pour pouvoir gagner quelques cadeaux.
Keynote d'ouverture
Les précédentes éditions du DevFest nous ont habitué à des keynotes d'ouverture engagées, avec des invités de marque autour de ces mêmes sujets. Pour rappel, en 2021, Agnès Crepet et Audrey Neveu nous avaient présenté l'impact environnemental de notre consommation tech. En 2022, c'était au tour de Nicolas Karasiewicz, pour une sensibilisation à l'accessibilité sur les outils numériques.
Cette année, nous avons eu le plaisir d'écouter Alizée Colin qui nous a parlé de l'influence de la "big tech" sur nos comportements.
Une conférence intéressante, qui nous rappelle aussi notre responsabilité en tant que développeur·euse·s/concepteur·rice·s d'application. C'est aujourd'hui un sujet de plus en plus discuté, sur l'utilisation de designs qui reposent sur l'exploitation de notre attention et de nos biais cognitifs.
Après un passage en revue de différents designs d'attention et de persuasion utilisés dans le numérique, Alizée nous rappelle qu'il est important aujourd'hui de ne pas considérer ces derniers comme acquis. Elle propose de prendre le temps de changer notre façon de mesurer la performance et le succès de nos services pour ne pas tomber dans l'utilisation de ces designs. Une règle présentée est la règle des 3U (Utile, Utilisable, Utilisé).
Une keynote dans la lignée des années précédentes qui nous amène à nous questionner sur notre travail et sur notre façon de concevoir nos systèmes. J'ai trouvé en revanche qu'il manquait un peu d'exemples concrets à mettre en place.
Envie d'en savoir plus sur les autres conférences présentées ? Voici un récap des Sfeiriennes et Sfeiriens Lillois !